?La Zombification Mythe ou réalité
PAR Hamidi Mohammed
A Chaque formation quand je parle des plantes médicinales et on ouvre le sujet des plantes toxiques et leurs utilisations par les sorciers en Algerie ou à travers le monde entier ,je parle de la zombification comme exemple et là c’est l'étonnement et la stupéfaction et on commence à se poser des questions et je crois qu’il dise : ...l’imagination de Mr Hamidi " lah ybarek" et en plus il doit etre très branché coté cinéma ... et là je me sent très gêné de ne pouvoir expliquer le phénomène surtout a nos amis scientifique je décide donc de déniché quelque chose sur le sujet et voilà ce que j’ai trouvé par-ci’, et par-là sur internet pour bien comprendre le sujet, bonne lecture .
le zombie est une personne victime d'un bokor (sorcier vaudou), plongée dans un état cataleptique et privée de son âme par administration d'une puissante drogue à base de tétrodotoxine (TTX) est une toxine (neurotoxique). En 1937 l’écrivaine et folkloriste américaine Zora Neale Hurston s'est rendue en Haïti pour enquêter sur le cas de Felicia Felix-Mentor, décédée et enterrée en 1907 mais dont on racontait qu'elle errait encore trente ans plus tard sous la forme d'un zombie. L'écrivain conclut son enquête en affirmant que les cas de zombies ne sont que des personnes sous psychotropes privées de leur volonté et non des morts-vivants Comment tuent-ils leurs victimes le plus courant c’est par l’empoisonnement. Pour accomplir cette sale besogne on prépare des potions ordinairement à partir de 4 plantes( que je ne citerai pas bien sûr), la première intoxication résulterait de la tétrodotoxine des poissons globes et la seconde utiliserait les propriétés hallucinogènes du Concombre Zombie Selon le Docteur René Toussaint qui a fait des recherches très poussées sur la zombification: « Le premier tour de l’opération zombi est en effet une intoxication dont la caractéristique essentielle est qu’elle permet d’induire un état de faiblesse tellement marqué que la victime évolue vers l’atonie musculaire. Les muscles volontaires encore appelés muscles de relation ou muscles de la vie sont sélectivement atteints tandis que les muscles lisses comme les muscles participant à la mécanique respiratoire, muscle cardiaque c'est-à-dire ceux dont la mobilisation est indépendante de la volonté du sujet sont touchés dans une moindre proportion. » Les battements du cœur que l’on considère comme signe de vie sont tellement faibles qu’on ne peut pas les entendre même avec un instrument acoustique comme le stéthoscope que possèdent nos médecins dans nos hôpitaux sous-équipés. Au dire du Docteur René Toussaint:«Il est presque certain que des techniques plus sophistiquées telles que: électroencéphalographie, électrocardiographie eussent révélé des signes de vie. » L’immobilité, la cessation des battements cardiaques, la disparition du pouls, ces signes ordinaires confirment la mort apparente du sujet. Il ne reste qu’à chanter ses funérailles. Les méchants sont très rusés. Les maçons du cimetière ordinairement brassent un mortier maigre c'est-à-dire avec très peu de ciment. Le soir venu il est aisé de passer une truelle pour enlever les blocs qui avaient fermé la cave. Ils retirent le cercueil en l’inclinant afin de faire affluer le sang dans la tête du pseudo-mort et irriguer à nouveau son cerveau. On enlève le mort du cercueil, Le bokor (sorcier) réanime la personne zombifiée en lui donnant un "antidote" composé de potion faite de feuilles de concombre zombi trempées dans du clairin une eau-de-vie produite en Haïti à partir de la canne à sucre On peut aussi parfumer le mort avec des feuilles de concombre zombi que l’on fait brûler. La fumée que respire le mort le remet en vie. Ensuite on frotte ses membres qui sont ankylosés c'est-à-dire après une journée dans le cercueil, il souffre de crampe. Donc on est obligé de masser ses membres en les frictionnant.
Le mort apparent une fois réveillé de sa léthargie, on lui fait prendre un bain d’eau froide pour retaper ses sens. On lui administre de violents coups de fouet, non par méchanceté, mais pour réveiller son système périphérique et réactiver ses muscles afin qu’il puisse marcher et se rendre chez le Houngan, sous l’ordre du condeur c'est à dire celui qui a la charge de conduire le mort à destination. Ces zombis seront loués aux cultivateurs, moyennant argent comptant, pour les travaux de sarclage, d’arrosage, etc. En 1918, l’importante raffinerie de Port-au-Prince avait un besoin urgent de personnel. Un jour, un contremaître noir se présenta avec 9 hommes au regard vitreux, qui traînaient les pieds et semblaient totalement hébétés.
Il les fit embaucher en expliquant qu’il s’agissait de paysans illettrés. On les mit au travail dans les champs de canne et chaque semaine, le contremaître percevait leurs salaires.
D’anciens zombis ont pu témoigner qu’ils avaient été traités en esclaves. Par exemple, Clairvius Narcisse tomba malade en 1962 et fut déclaré mort peu après. Il témoigna qu’il pouvait voir et entendre, mais sans rien éprouver. Il assista donc à son propre enterrement puis on le déterra, on lui attacha les poignets et on l’emmena dans une exploitation. Il y travailla environ 2 ans avec une centaine d’autres zombis esclaves.
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